La première pierre de l'église de Martigny-Croix a été posée le 22 septembre 1968 à 17 heures et bénie par Mgr Angelin Lovey, prévôt du Gd-St-Bernard. L'église a été consacrée à Saint Joseph le 14 juin 1970 par Mgr Nestor Adam, évêque de Sion. M. Marius Zryd de Martigny qui a également réalisé la chapelle du Levron en est l'architecte.
L’église est en béton avec un toit à un seul pan. La charpente est particulièrement intéressante. Le plan est carré, mais l’agencement et le toit sont en diagonale. Elle appartient à la Paroisse de Martigny et son coût total a été de CHF 856'000.-.
Les vitraux sont de Paul Monnier et la manufacture est de la maison Chiara de Lausanne. Les trois vitraux de la chapelle de semaine représentent le Chemin de Croix alors que celui de la sacristie représente les symboles de l’Eucharistie. Le tabernacle et l’ambon (pupitre pour la lecture de la Bible) sont l’œuvre de l’artiste fribourgeois Yoki. Sur l’ambon figure le symbole des quatre évangélistes (tétramorphe) : le bœuf = saint Luc ; le visage humain = saint Mathieu ; l’aigle = saint Jean et le lion = saint Marc. Sur le tabernacle, figurent les symboles de l’Eucharistie ; des épis de blé et une grappe de raisin. Dans l’Eglise, il y a deux statues : celle de saint Joseph et une Piétà (Vierge Marie tenant dans ses bras le corps de son fils Jésus descendu de la croix).
L’église est dédiée à saint Joseph, époux de la Vierge Marie et père adoptif du Christ. La fête patronale a lieu le 19 mars. C’est, à Martigny-Croix, la fête religieuse qui rassemble le plus de monde durant l’année. Les sociétés musicales locales y participent : le chœur Saint-Joseph, la fanfare la Persévérance et le groupe folklorique de la Comberintze. La fête religieuse se prolonge par un repas de fête à la salle de l’Eau-Vive.
Les gens apprécient la qualité de la lumière de cette église ; la chaleur de l’ambiance due à une belle proportion entre le bois, le crépis blanc et les vitraux ; la disposition des bancs en demi-cercle autour de l’autel ; la bonne disposition des espaces ainsi que la place devant l’église.
La communauté de Martigny-Combe profite aussi des très belles salles sous l’église. il y a également un petit appartement pour un prêtre. Cependant, depuis dix ans, le prêtre responsable de Martigny-Combe, que l’on appelle le Recteur, habite au Prieuré à Martigny-Ville.
Cette église est souvent choisie pour les mariages.
L’initiative de la construction vient de la Paroisse de Martigny qui comprend les trois communes de Martigny, Martigny-Combe et Charrat.
Autrefois, il n’y avait que l’église paroissiale. Puis on a construit des chapelles : par exemple celle de Saint-Michel à Martigny-Bourg (actuelle crypte, au sommet du Bourg), celle de Vison à Charrat. Peu à peu, il y a eu une célébration le dimanche aussi dans ces chapelles. Mais il a fallu attendre le XXème siècle pour que des communautés se forment à l’intérieur de la grande paroisse ; on les a appelés "rectorats" : Ravoire, Charrat, le Bourg, la Combe.
La Combe n’avait pas de lieu de culte pour rassembler toute la communauté. En 1955, une chapelle provisoire est installée dans un baraquement de chantier, entre la Dranse et la rue principale de la Croix à Martigny-Croix, en vue de préparer la communauté à la construction d’une église. Ce projet grandissait en même temps que celui de l’église de Charrat et de celle du Bourg. Les trois églises furent réalisées en 7 ans : Charrat en 1963, le Bourg en 1968 et La Croix en 1970.
Elle est due à l’initiative du chanoine Massard, prieur de Martigny. Selon les plans de l’architecte François-Casimir Besson (1869-1944), elle fut construite, avec le rectorat attenant, sur une parcelle de terrain donnée par la commune de Martigny-Combe et consacrée le 7 novembre 1926 par Mgr Théophile Bourgeois, prévôt du Grand-Saint-Bernard et le sermon a été prononcé par le Chanoine Bruno Cornut.
La première fête patronale de Notre-Dame de Lourdes est célébrée le 11 février 1927.
Le premier recteur permanent fut le chanoine Etienne Coquoz qui fut installé le 31 octobre 1928.
La première messe de minuit, fut célébrée à Noël 1933, le premier baptême le 24 mars 1940, le premier mariage le 26 avril 1947, les offices de la Semaine Sainte en 1960.
La chapelle est ornée de 9 vitraux bénis le 15 août 1962 par Mgr Adam, évêque de Sion. Ils sont l’œuvre de Paul Monnier. Ils représentent la vie de la Vierge : Marie avec Anne, sa mère, L’Annonciation, la Nativité, la Fuite en Egypte, la rencontre sur le Chemin de la Croix, la Descente de Croix et l’Assomption. Enfin, deux derniers rappellent des protagonistes : Pie XII dans le cœur à gauche, décédé en 1958, et la rosace de la tribune présente son successeur Jean XXIII, auteur de l'encyclique sociale "Mater et Magistra". Les vitraux sur le mur d’entrée représentent saint André et saint Louis, en l’honneur des généreux donateurs portant ces prénoms. Au-dessus du tabernacle, une mosaïque d'un Christ en croix a été réalisé par Bernard Viglino sur un dessin de Paul Monnier et offerte par M. André Morand de Martigny.
Les portes du clocher et de la tribune, la chaire, les crédences du chœur ont été faites par Joseph Petoud, papa de Raymond, ancien sacristain. L’autel Notre-Dame de Lourdes a été construit par un menuisier de Lens, M. Besse, les stalles par la maison Porcellana de Martigny. On trouve 7 ex-voto qui remercient Notre Dame de Lourdes de guérisons miraculeuses. La cloche porte le nom de Jeanne d’Arc.
La chapelle a été restaurée en 1990.
Liste des recteurs :
Etienne Coquoz : 1928-1934
Nestor Adam : 1934-1939 (évêque de Sion de 1952 à 1977)
Antoine Mudry : 1939-1946
Antoine Mana : 1946-1947
Alfred Pellouchoud : 1947-1950
Joseph Dubosson : 1950-1958
Lucien Quaglia : 1959-1960
François Rey : 1960-1980
André Darbellay : 1980-1983
Non résidents : Bernard Cretton 1983-1986, René Bossetti 1986-1992. J-Michel Lonfat 1992-2001, J.- Michel Girard 2001-2004
La chapelle peut contenir environ 120 personnes.
Le chanoine André Darbellay fut le dernier recteur résident entre 1980 et 1983
Aux heures les plus obscures du haut moyen âge, un petit castel (petit château) couvrait le sommet boisé où les vignes montent à l’assaut d’un côté, tandis que l’autre les mélèzes et les sapins descendent dans les prés et voilent les derniers restes d’un lointain passé. Il ne reste plus du vieux château qu’un pan de mur en ruines. Son nom est celui du village : au Pied du Château Vieux.
C’est sans doute la plus ancienne chapelle de la paroisse de Martigny. Elle remonte sans doute au XII° ou XIII° siècle, comme le château qu’elle complétait. La chapelle primitive était beaucoup plus grande, mesurant environ 14 mètres de longueur.
Autrefois la façade n’était pas murée, mais ouverte en arc de voûte et fermée au moyen d’une claire-voie en bois; La restauration du XVII° siècle n’a conservé que le chœur. L’autel baroque est particulièrement remarquable. Le tableau central (huile sur toile) représente Jean-Baptiste prophète, accueillant un agneau. Statues polychromes de Dieu le Père avec d’un côté Jean-Baptiste et de l’autre saint Bernard ; dans des niches de chaque côté du retable : Vierge à l’Enfant et saint Joseph ; deux angelots cérophérères. Sur l’antépendium en bois, est peint en médaillon un Jean-Baptiste enfant accueillant un agneau.
Restauration extérieure en 2001-2002 puis restauration de l'intérieure en 2003.
Elle se situe sur la rive droite du Trient, confortablement assise sur le flanc de l'Arpille et fait partie de la Commune de Martigny-Combe.
Pour y accéder, de Gueuroz on s'enfonce dans les bois en direction de Litroz, traversant la prairie de la Taillaz.
A l'entrée de ce joli hameau d'une quinzaine de bâtiments, une bâtisse de trois étages construite en 1914. On reconnaît la chapelle, au deuxième étage, avec sa croix et sa cloche datant de 1939. A cet étage habitaient Madame et Monsieur Emma et Alphonse Mathey. Sur la façade deux écussons : l'un de Martigny-Combe et l'autre de Salvan. La chapelle fut construite en 1945 au premier étage dans l'ancienne salle de classe. Elle comptait 7 élèves avec Madame Catherine Voeffrey comme institutrice du Trétien.
Consacrée le 16 septembre 1945 elle fut dédiée à Notre-Dame Médiatrice puis, Notre-Dame des Neiges a pris le relais. Elle au aussi été portée par le patronage de Notre-Dame du Sacré-Coeur. La date de cette bâtisse se situe entre 1913 et 1915.
Protégée actuellement ainsi que rénovée par toute la famille des Mathey, l’inauguration a eu lieu le 6 août 2006. On peut y admirer un très beau chemin de croix, sculpté dans le bois par Monsieur Albert Bochatay. La rénovation, l’entretien et la gestion sont confiés au comité ainsi qu’à son président Monsieur Jean-Michel Mathey.
Elle se situe au-dessus du hameau de la Caffe, suivant l'ancienne route de la Forclaz. Sa construction en 1953 fut l'oeuvre de Monsieur Aloys Gillioz.
Une inscription figure sur la porte d'entrée "A la Gloire à Dieu par Marie".
On y célèbre la messe une fois par année en juillet.
Un lieu-dit fort ancien: Mayen de Ravoire avec alpages, son écriture en 1328 était Escharavex, en 1600 Escharavy. L’origine du nom provient probablement du patois "cha" (pâturage) et "ravex" (revers). Sise à 1441 mètres d'altitude, sur le flanc nord-ouest du Mont d'Ottan face à Salvan.
A cet emplacement en 1761 fut édifiée une chapelle d'alpage dédiée à Saint Vandelin. Il semble très probable que ce soit la version française de saint Wendel (Wendelinus). Il apparaît dès le Xe siècle et fut populaire en Rhénanie et jusqu'en Suisse au Moyen Age. Il est honoré entre le 20 et le 23 octobre. Wendel a donné son nom à la ville de Saint-Wendel en Allemagne (40 km au nord de Sarrebrück). Son histoire un peu floue, le dit fils d’un roi Ecossais préférant la vie humble et simple à la vie de château et désirant se consacrer à Dieu. Il s’enfuit en vêtement de berger. On le retrouve plus tard au service d’un noble à garder ses troupeaux avant de devenir abbé au monastère de St Maurice des Vosges à Tholey (11 km de St Wendel). Il est invoqué pour la bénédiction des hommes, des animaux et des machines agricoles. Peut-être est-ce la raison qui l’a fait protecteur de ce lieu retiré?
Aujourd'hui, la chapelle est la propriété de la Bourgeoisie de Martigny.
Sa fête patronale est le 15 août.
Une restauration a débuté en 1994 pour se terminer en 1996. Son intérieur est très beau; on peut en effet admirer un superbe tableau peint à l'huile datant du XVIIIe siècle, ainsi que deux voûtes, dont les clés sont ornées de magnifiques motifs.